Collège de Delémont
Vie de l'école
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Limiter ses émissions de CO2 pendant 10 semaines

« Induire des changements de comportements en matière de durabilité, à son échelle ». C’est l’objectif visé par le projet impACT auquel participent environ 120 élèves et 10 collaborateur∙trice∙s du Collège de Delémont. Du 16 mars au 1er juin 2024, les participant∙e∙s tentent de concrétiser des actions réductrices d’émissions de CO2.

 

 

Rencontre avec Nadège Nassivera, enseignante et coordinatrice de projets dans l’établissement scolaire delémontain

« Dans l’intervalle de 10 semaines, les membres de chaque équipent compilent des gestes en faveur d’un mode de vie plus sobre, via une application », relate Nadège. Plus précisément, ce sont les modifications de comportement qui sont prises à introduire dans l’interface impACT. La somme de CO2 - gaz à effet de serre - économisée par équipe est mise en évidence. Le défi est alors de réduire le plus possible les émissions, afin de grimper dans le classement global. L’accès est ouvert à la population jurassienne principalement, mais également à des adhérant∙e∙s de toute la Suisse. En entreprise, entre ami∙e∙s ou en famille, les profils d’équipe sont multiples. 

Dans le périmètre du projet scolaire en question, les élèves de la 9 à la 11H y participent. Par équipe, un∙e chef∙e gère ses membres, engagé∙e∙s de manière volontaires dans le projet. « L’idée de mise en œuvre du dispositif a émergé d’un collègue qui a proposé de réaliser le défi avec les classes de l’établissement. », explique Nadège. Et de poursuivre « Nous pensons que l’application est un levier ludique et attractif pour aborder la problématique des changements climatiques et de tenter de modifier les comportements des participant∙e∙s à long terme ». D’ailleurs, l’application a été conçue par trois jeunes jurassiennes, dont deux d’entre elles étaient sur les bancs d’école de l’école secondaire de la capitale.  

Au niveau didactique, la durabilité est inscrite à dans le Plan d’études romand (PER) dans différents domaines. La traiter en partie par ce moyen est une façon de rendre tangible le phénomène. De plus la fréquence et la durée sont des variables clés de l’apprentissage. Après 2 mois et demi, il est fort à parier que l’installation de nouvelles habitudes prendra racines. Résultats et attribution des différents prix (régularité, endurance « multitasking » et de la semaine) à suivre. « Nous tirerons un bilan a posteriori de l’expérience », conclue Nadège enthousiaste.  

 

Plus d'informations sur le projet https://impact-ch.ch/

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